
C’est l’épisode sur mon troisième livre À la défense de la biodiversité alimentaire! Maïs, pomme de terre, et blé. Pomme de terre, blé et maïs… Mais où sont passés les autres végétaux?
Résumé de l’épisode
Dans ce balado, Catherine Lefebvre invite Bernard Lavallée, tous deux nutritionnistes, à parler du sujet de son dernier livre «À la défense de la biodiversité alimentaire». Cette notion englobe toutes les espèces qui composent directement notre alimentation, ainsi que celles qui contribuent indirectement à la production de notre nourriture. Bernard explore ensuite les extinctions d’espèces animales et végétales et souligne l’importance de préserver la biodiversité alimentaire.
En effet, au fil de l’histoire, des extinctions massives ont été causées par différentes catastrophes terrestres. Ces bouleversements de l’écosystème ont ouvert la voie d’une part à l’adaptation d’espèces survivantes aux niches écologiques maintenant disponibles, et d’autre part au développement de nouvelles espèces vivantes. Malheureusement, une telle restauration de la biodiversité prend souvent des millions d’années.
Aujourd’hui, certains experts considèrent que nous pourrions être confrontés à une sixième extinction, dont l’accélération serait attribuée à l’activité humaine intensive. Cette situation est particulièrement préoccupante car notre survie dépend de la biodiversité végétale et animale et il est impossible d’attendre des millions d’années pour que les espèces se renouvellent. Le nouveau livre de Bernard illustre justement ces idées en mettant en lumière certaines des espèces éteintes, comme le dodo de l’île Maurice. Dans son cas, les humains l’ont chassé à un rythme tellement insoutenable qu’il a disparu en un siècle.
La monoculture est un autre facteur contribuant à la perte de biodiversité alimentaire. Considérant qu’un nombre restreint de plantes et d’animaux dominent notre alimentation, la perte de variétés alimentaires est une menace majeure. De plus, la monoculture rend les espèces plus vulnérables à la propagation de maladies les touchant, ce qui peut mener à leur disparition totale.
Il existe heureusement des solutions. Modifier nos pratiques alimentaires, en consommant moins de viande par exemple, pourrait réduire la pression sur la biodiversité. De plus, il incombe non seulement aux consommateurs, mais aussi aux gouvernements, de promouvoir des changements pour préserver la biodiversité alimentaire.
Animateurs : Bernard Lavallée, Catherine Lefebvre