
J’ai partagé cette image lorsqu’une vidéo présentant une altercation entre un policier et un sans-abri a fait le tour de web. La plupart des gens se sont offusqués de la façon brutale dont le policier s’adressait à l’homme. Sans entrer dans le débat de « qui avait raison », je me suis dit que cette colère collective devait être canalisée en quelque chose de positif.
Si on désire aider les sans-abri de Montréal, pourquoi ne pas garder avec soi des aliments qui se conservent bien et qui sont nourissants et nutritifs? La prochaine fois qu’un sans-abri vous demande de l’argent, vous pourrez lui proposer ces aliments.
Notes supplémentaires:
Après publication sur les médias sociaux, j’ai eu beaucoup de commentaires constructifs.
1) Beaucoup de sans-abri possèdent une pauvre dentition. Les aliments durs peuvent être difficiles à manger pour ceux-ci. Cela ne veut pas dire qu’ils sont tous incapable de consommer des aliments plus solides.
2) Ce ne sont pas tous les sans-abri qui acceptent la nourriture. Cela dit, la plupart d’entre eux sont très reconnaissants. N’hésitez pas à leur offrir des aliments même lorsqu’ils ne vous le demande pas!
3) Il est possible d’offrir un repas chaud à un sans-abri en achetant la carte-repas solidaire développée par le Groupe L’Itinéraire. Au coût de 5$, elle permet à une personne dans le besoin de se procurer un repas dans un des commerces participant à l’initiative.
Je trouve cette initiative louable, mais je trouve préférable de donner de l’argent plutôt que de la nourriture.
Est ce qu’en donnant à manger plutôt que de quoi acheter à manger, on n’infantilise pas la personne qui reçoit ?
ou n’est-ce pas, de manière consciente ou inconsciente, un souhait de contrôler l’utilisation qui sera fait de notre argent ?
C’est un bon point. Effectivement, c’est peut-être une façon de « contrôler » l’aide qu’on offre. En tout cas, je peux vous dire que chaque fois que j’offre de la nourriture à des sans-abri, ils sont bien contents et n’attendent pas 1 seconde pour ouvrir le paquet et manger!
Si on décide d’offrir de l’aide, on ne devrait pas se faire reprocher la façon de le faire. Au final, rien n’oblige personne à nourrir ni à donner de l’argent à ces sans abris.
Pour ma part, jamais je ne donne d’argent, car les problèmes d’alcool et de drogue sont si courant chez les gens de la rue que ce serait comme encourager leur descente.
Je crois aussi que donner de la nourriture est la meilleure solution, la personne a réellement ce qu’elle a besoin, certains sans-abris ont de grandes problématiques et certains ne veulent pas nécessairement les réglées… Chacun est à une étape différente, certains acceptent, d’autres veulent changer. Au moins tu t’assures de nourrir quelqu’un qui en a vraiment besoin 🙂 J’ai toujours des barres tendre dans mon sac à main juste au cas!
Mes amis et moi avons créé un projet après notre bacc en travail social qui consistait à faire 100 sacs à lunch avec des sandwichs, des jus, des fruits, des légumes, des muffins maisons, du fromage, etc.
Sur 100 personnes itinérantes croisées, seulement une ne nous a pas remerciée, et c’est la seule personne qui n’a pas voulu du sac.
Donc, selon cette étude improvisée pas vraiment crédible, 99% des personnes itinérantes de Montréal accepte la nourriture offerte.
Merci pour votre initiative et pour ce commentaire! 🙂