
Une minute de silence, s’il-vous-plaît. Ce matin, paisiblement, la version 2007 du Guide alimentaire est arrivée à échéance. C’est la seule que j’ai connue dans ma carrière de nutritionniste. Elle laisse dans le deuil… pas grand-monde! Elle aura bien servi pendant plus d’une décennie, mais il était temps qu’elle aille rejoindre ses comparses du passé au paradis des vieux Guides.
R.I.P.
Après des années de consultations et de révisions, la ministre de la Santé Ginette Petitpas-Taylor a enfin dévoilé ce matin la nouvelle mouture du document de santé publique tant attendu. Les fuites parues au début du mois nous avaient préparés aux changements à venir. On dit adieu à l’arc-en-ciel, aux groupes alimentaires « lait et substituts » et « viande et substituts », ainsi qu’au concept de portions. Santé Canada a décidé de miser sur l’image d’une assiette pour traduire ses recommandations nutritionnelles.
C’est simple : la moitié de ce qu’on mange devrait être constitué de légumes et de fruits. Un quart de l’assiette présente les grains entiers (pain, riz, quinoa, pâtes) et l’autre les « aliments protéinés », un nouveau groupe remplaçant ceux qui ont été retirés. Il comprend des aliments comme des haricots, des pois chiches, du tofu, des lentilles, des noix, du lait, du fromage, du yogourt, du poulet, du poisson, des œufs et de la viande. L’eau est présentée comme la boisson à privilégier. Sur cette page, on sent beaucoup l’influence de l’Assiette Santé de Harvard.
Au-delà de ce qu’on met dans l’assiette, Santé Canada donne également des conseils sur comment manger. À la deuxième page, on énonce des recommandations comme « Prenez conscience de vos habitudes alimentaires », « Cuisinez plus souvent », « Savourez vos aliments » et « Prenez vos repas en bonne compagnie ». On invite également les consommateurs à utiliser les étiquettes des aliments, à limiter la consommation d’aliments élevés en sodium, en sucres ou en gras saturés et à rester vigilants face au marketing alimentaire. Ici, c’est clairement le Guide alimentaire brésilien qui a servi d’inspiration.
Il y a tellement de modifications que je pourrais vous en parler pendant un an! Et soyons honnête, je le ferai certainement au fur et à mesure de mes réflexions. Mais je tenais quand même à vous présenter mon avis « à chaud » du Guide alimentaire canadien 2019, sous forme de quelques bons et moins bons coups qui méritent votre attention.
Ce que j’aime du Guide alimentaire canadien 2019
Il était temps que le concept de portion disparaisse. Nos problèmes de santé publique (maladies du cœur, obésité, diabète et cancer) nécessitent qu’on mange moins et moins transformé. Recommander un minimum de certains aliments à consommer avait du sens à l’époque où les gens manquaient de vitamines et de minéraux, mais plus aujourd’hui. Ainsi, les portions font plutôt place aux proportions.
Que doit-on manger pour être en santé? Des végétaux! Ça ne pourrait être plus clair! Les légumes et les fruits prennent la moitié de la place et les grains entiers occupent le quart de l’assiette. Même la catégorie des « aliments protéinés », le dernier quart, recommande de privilégier les sources de protéines végétales. Cette recommandation est totalement cohérente avec la science actuelle.
Que doit-on boire pour être en santé? De l’eau! Point final. Et non, le jus de fruits n’est plus considéré comme un fruit. C’est une boisson sucrée qui doit être limitée, comme les autres. Can I get an Amen up in here?
S’intéresser au comportement alimentaire en invitant les gens à cuisiner et à partager leurs repas en bonne compagnie est une autre excellente idée, car on sait que cela a une influence positive sur la santé, autant mentale que physique. Les mets cuisinés à la maison avec des aliments frais sont généralement plus nutritifs que ceux cuisinés par l’industrie agroalimentaire. Et le repas devrait être un moment de plaisir et de repos avec des gens qu’on aime. À une époque où commander son repas en ligne et manger en compagnie de son ordinateur ou de son cellulaire sont des pratiques communes, il s’agit d’un angle important à aborder.
Ce que j’aime moins du Guide alimentaire canadien 2019
Selon les groupes de l’assiette, pour être en santé, on doit manger des fruits, des légumes, des grains entiers et… des protéines?! Les protéines ne sont pas des aliments. Ce sont des nutriments. Santé Canada a ainsi décidé de classer ensemble plusieurs aliments très différents les uns des autres, en se basant uniquement sur un seul nutriment qu’ils contiennent. Pour ceux qui ont lu mon deuxième livre, N’avalez pas tout ce qu’on vous dit, vous réalisez probablement qu’il s’agit de nutritionnisme. C’est notre propension à croire que ce sont les nutriments qui sont importants, pas les aliments en entier. Pourtant, entre des haricots et un steak, il y a un monde de différences nutritionnelles.
Je vous l’ai dit plus haut, il faut qu’on mange moins transformé. C’est une grosse problématique de santé publique en nutrition. Or, Santé Canada ne le verbalise pas suffisamment à mon goût dans ces deux pages. Oui, on dit de cuisiner davantage et de rester vigilant face au marketing alimentaire. C’est un bon début. Cependant, plutôt que de décourager la consommation d’aliments ultra-transformés (comme le Guide brésilien) on dit plutôt de limiter « la consommation d’aliments élevés en sodium, en sucres ou en gras saturés ». On comprend que ce sont de ces aliments dont ils parlent, mais encore une fois, ils utilisent des nutriments pour l’expliquer, plutôt que d’inclure les types de transformations. Ainsi, la margarine, des yogourts sucrés à l’aspartame avec des saveurs artificielles et de la crème glacée faible en calories sucrée à l’érythritol et au stévia réussissent à se faufiler hors de cette recommandation, même s’ils sont ultra-transformés et qu’on devrait limiter leur consommation. À mon avis, cela donnera lieu, dans les prochaines années, à la naissance de nouveaux aliments ultra-transformés qui pourront utiliser une panoplie d’additifs et de transformations pour avoir l’air « beaux » et répondre à cette recommandation.
Un mot pour l’environnement
Au-delà de « l’assiette », Santé Canada a également développé un document de 60 pages qui détaille les lignes directrices en alimentation pour le pays. Je voulais juste parler d’une section qui me fait bien plaisir. Il y est inscrit, noir sur blanc, que les choix alimentaires peuvent avoir un impact sur l’environnement. Rien de surprenant pour vous, peut-être, sauf que traditionnellement, un Guide alimentaire ne s’intéresse qu’à la santé humaine. Pas à celle de la planète. Par exemple, aux États-Unis, le lobby de la viande a réussi à faire disparaître cet aspect de leur dernier guide en argumentant qu’il fallait seulement y parler de santé humaine et de nutrition… C’est un très bon point pour Santé Canada car inclure l’environnement dans ce document gouvernemental, c’est accepter qu’on doive désormais réfléchir de façon plus globale aux recommandations alimentaires.
Donc, on l’aime ou non, ce Guide alimentaire 2019?
OUI ON L’AIME! Vraiment. Santé Canada peut se féliciter du travail accompli. On va se le dire, c’est déjà un MONDE de différences comparativement à la version précédente. Je trouve que l’outil est beaucoup plus simple à comprendre et qu’il est mieux adapté aux problématiques de santé publique d’aujourd’hui. Il a été développé sans l’apport de l’industrie agroalimentaire, en se basant uniquement sur la science, et ça parait.
Est-ce qu’il est parfait? Non. Je crois que Santé Canada aurait pu aller un peu plus loin, notamment en visant spécifiquement les aliments ultra-transformés dans son outil pour le grand public. Mais je n’ai pas de crainte que lors de la prochaine révision (qu’on espère être avant 2031), ils auront suffisamment d’arguments scientifiques pour le faire.
Est-ce que ce Guide est révolutionnaire? Est-ce que Santé Canada est un leader en matière de Guide alimentaire? Pas vraiment. On voit que les concepts ont été inspirés d’autres guides sortis dans les dernières années qui, eux, ont révolutionné le genre. Malgré tout, je peux le dire, Santé Canada est enfin en route vers le futur.
Peut on avoir le nouveau guide version papier ?
Non, je crois qu’il sera disponible uniquement en version électronique.
Quand va il etre disponible
Bonjour,
Le il semble que le Guide alimentaire canadien 2019 ne sera disponible que sous format électronique.
Voici le lien pour le consulter : https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/
Bonne journée,
bravo en tout cas!! pour la version électronique…. et ce qui est écris dessus…. yéééyy!! il était temps….
Bonjour, je suis infirmière dans le secteur minier, et nous voudrions améliorer la qualité des repas et la santé de nos travailleurs. Est-ce possible d’avoir une copie du nouveau guide afin de s’inspirer pour de nouvelles recettes ?
Merci à vous
Bonjour,
C’est du côté de Santé Canada que vous devriez adresser votre question. Cela étant dit, il semble que le Guide alimentaire canadien 2019 ne sera disponible que sous format électronique.
https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/
Bonne journée,
Elles sont où les pommes de terre ??
Avec les légumes et fruits.
Je suis d’accord et je veux faire une suggestion aux producteurs laitiers serait de se tourner vers les breuvages végétaux.
Je pense que c’est le retour du balancier sur l’abus envers les animaux. C’est une logique existentielle « l’équilibre »
Je suis totalement d’accord avec ce commentaire.
esque on peu imprimer le quide alimentaire si on ne peu pas l ,avoir sur papier
Bonjour,
Vous pouvez possiblement l’imprimer à partir du site de Santé Canada, mais je ne suis aucunement affilié au gouvernement, donc c’est vraiment de leur côté qu’il vaudrait mieux poser ces questions. 🙂
Bonne journée,
Bon texte. Je suis d’accord sur tout ce que vous dites. Je vais néanmoins ajouter une considération. Rendre le guide davantage collé sur la santé, c’était une étape nécessaire; ajouter une considération environnementale, c’est un pas de plus; l’étape suivante qui manque, c’est une considération en éthique animale.
Merci pour votre commentaire! 🙂
Il y a de bonnes nouvelles dans cet article, c’est, je trouve, une grande avancée, bien que je ne puisse comparer qu’avec nos recommandations Françaises.
Oui, absolument! On est certainement sur la bonne voie! 🙂
J’aime,couper le bœuf va aider à diminuer les problèmes de santé et l’environnement vu que le bœuf consomme trop de nourriture et trop d’eau.
Absolument!
J’apprécie vraiment tes commentaires, ainsi que ceux que tu as émis à la télé hier.
Je recommande à mes amis d’en prendre connaissance car , c’est un moyen de les sensibiliser aux enjeux de la santé et de la planète…je t’invite à continuer , tu es un bon ambassadeur.
Merci! 🙂
Le monde disent qu’il n’a pas de la viande, et oui il y a, pas en gros quantité mais c’est parfait
les adultes ont pas besoin du lait. La guide alimentaire est parfait pour mon alimentation.
Bravo !! Beau texte Bernard 🙂
Merci!! 🙂
Un guide clair et simple à comprendre pour l’ensemble de la population, bravo!
Par contre, j’aurais aimé que le guide fasse la distinction entre les »aliments protéinés » végétales et animales.
Comme vous dites, il y a une grande différence nutritionnelle entre les deux, donc la fameuse B12.
Merci pour votre commentaire!
Très bon article ! On avait hâte qu’il arrive ce guide alimentaire canadien là ! J’ai aussi bien hâte de te rencontrer à MENU 2019 à Moncton
Merci! 🙂 Au plaisir de te rencontrer!
Bonjour,
J’aimerais savoir sur quel site peut-on se procurer la version électronique du guide SVP ?
Bonjour,
Voici le lien pour se procurer le nouveau Guide alimentaire canadien 2019 en version électronique : https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/
Bonne journée,
Hallo j aimerais avoir sur papier le nouveau guide alimentaire ave l assiette parce que les document traine .dans la cuisine et sur le frigo.car de quoi on sert reste comme un livre de cuisine reste dans la bibliothèque du salon .pour changer ses habitudes sa prend du papier qui reste sur la table.merci
Bonjour,
C’est du côté de Santé Canada que vous devriez adresser votre question. Cela étant dit, il semble que le Guide alimentaire canadien 2019 ne sera disponible que sous format électronique.
https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/
Bonne journée,
Ce que je n’aime pas :
La sur-simplification : moins on explique au gens, moins ils vont comprendre, c’est comme si on avait abandonné l’objectif de la formation, on «donne un poisson au lieu de de montrer à pêcher».
Les faux-semblant: Faire croire au gens que manger moins de bœuf va faire une différence significative pour notre environnement. Pour faire un jeux de mots douteux, c’est de la bullshit. Le cœur du problème environnemental, c’est l’explosion démographique. Couper la production de bœuf va apporter une plus grande disponibilité de végétaux, ce qui permettra une explosion démographique encore plus grande, et l’environnement va en souffrir encore plus.
Ce qui me fait craindre dans l’éventuelle révision 2031 : le flou sur la provenance des protéines qui mènera à l’introduction des insectes. C’est une autre manière de pousser l’explosion démographique, et là, non seulement l’environnement va en souffrir, mais je ne veux pas vivre une telle époque de médiocrité.
Bonjour,
Je crois qu’il vaut mieux privilégier le plus simple possible dans les messages de santé publique. Si Santé Canada était arrivé avec un document de 10 pages pour expliquer « ce qu’il faut manger », à peu près personne ne l’aurait regardé.
Par rapport au boeuf, je suis d’accord en partie avec vous, dans le sens où il s’agit d’une denrée alimentaire demandant beaucoup de ressources. Ainsi, continuer à consommer autant de boeuf ne fait plus de sens dans un monde où les ressources naturelles sont surexploitées. Cela étant dit, il est clair que c’est en relation avec notre contexte populationnel. Comme société, on n’est pas vraiment rendu au point de dire qu’on doit être moins d’humains sur terre ou qu’on doit limiter les naissances… Alors c’est la consommation des individus qu’on essaie de réduire, plutôt que les individus eux-mêmes! 🙂
Bonne journée,
Se nourrir à l’heure du midi au travail en 1/2 heure, qui veut dire bien mastiquer afin de digérer et assimiler ses aliments , échange verbal aux collègues, brosser ses dents et retourner pour 3 ou 4 heures assis au travail. Ma solution serait celle de commencer par les fruits pour bien s’hydrater et prendre un repas style collation de différents noix et crudités ou d’élimIner ce repas boire un liquide plutôt très nourrissant afin de se recentrer soi-même pour entreprendre ton après-midi et te soutenir jusqu’au prochain repas.
Il est certain que je privilégie les vrais aliments entiers plutôt que des repas liquides! C’est important de prendre une pause pour manger et se reposer. 🙂
bravo , sauf qu’il aurait été de penser davantage aox ainés
Merci pour cet article ! Etant français, je serai très intéressé par votre avis sur les nouvelles recommandations sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité pour les adultes, émises par Santé Publique France. J’ai l’impression qu’il reste un peu trop ancré sur la notion de quantités et des 3 nutriments.
Bonjour,
Je dois vous avouer que les nouvelles de mon côté de l’Atlantique ont été assez importantes pour capter mon attention à 100%. Je prendrai certainement le temps de consulter ce que Santé Publique France a mis de l’avant dans ses nouvelles recommandations.
Bonne journée,
Et pour suivre on tiendra compte des gens diabétiques, haut taux de cholestérol, anémiques, arthritiques et intestins capricieux! Nous sommes nombreux parmi les baby boomers.
Bonjour,
Le Guide a pour objectif d’informer les gens en santé de 2 ans et plus. Lorsqu’on a des conditions de santé qui nécessitent de modifier son alimentation, il vaut mieux consulter des professionnels de la santé, comme les nutritionnistes, pour vous aider à l’adapter à votre réalité. Cela étant dit, l’assiette recommandée par Santé Canada ressemble beaucoup à ce qui serait proposé à des gens diabétiques de type 2 ou ayant des risques de maladies cardiovasculaires.
Bonne journée,
Peux-t-on combler la vitamine B12 par autre chose que viande et poisson?
Bonjour,
Les aliments qui proviennent des animaux en contiennent, donc cela comprend aussi le lait, le fromage, le yogourt et les oeufs. Sinon, les boissons végétales enrichies ainsi que la levure alimentaire sont des bonnes sources de vitamine B12.
Bonne journée,
Merci pour votre article le nutritionniste urbain! Toujours très pertinents vos commentaires. J’apprends beaucoup à vous suivre.
Carnivore d’origine et vegétarienne d’aspiration (progressivement: je ne mange plus de viande la semaine), je suis aussi Maman de deux jeunes enfants.
Je comprends bien l’impact sur la santé et sur l’environnement de manger trop de viande ou de manger simplement du boeuf plusieurs fois par semaine.
Moi aussi je suis intéressée à avoir votre avis sur le guide français, qui lui semble parler de limite supérieur à 500g par semaine de viande (!!!) mais pas d’indication de minimum.
Et c’est un peu là que je veux en venir, même pour le guide canadien: pour ne pas avoir à prendre des suppléments, il me semble qu’il faut manger un minimum de produits animaux. Mais quel est ce minimum? On ne sait pas, mais on ne dit pas qu’on ne sait pas, on ne dit pas qu’il faut surveiller son fer ou sa vitamine B12 si on arrête de manger des produits animaux dans le guide. Et n’est-ce pas aussi dangereux pour la santé à long terme que de manger trop de viande ou de charcuterie?
Vous l’avez dit plus haut: on peut trouver de la vitamine B12 par ex dans le lait, les oeufs, mais surtout le camembert et l’emmental, aussi pour ceux qui mangent du poisson, dans les truites et dans les huitres par ex.
Mais je trouve que les carences possibles associées à une diète vegan, ou végétarienne ne sont pas assez discutées, pas assez exposées. Je trouve qu’il y a un manque de responsabilité ou de transparence (?) sur les sites de cuisine vegan et sur le guide alimentaire canadien (ou d’autres pays). Et je voulais avoir votre avis la dessus, car si je lis la littérature scientifique, je ne suis pas nutritionniste :).
Merci !!!
Merci pour votre commentaire! 🙂
En fait, le Guide ne dit pas de retirer les produits animaliers de son assiette. Il conseille de privilégier les végétaux. Ça ne prend vraiment pas beaucoup de lait, d’oeufs ou de viande pour remplir nos besoins en B12. Par exemple, la recommandation de 500g pour le Guide français doit s’inspirer de la recommandation du Cancer Research Fund qui s’intresse aux lien entre cancer et habitudes de vie. Depuis plus de 10 ans, ils estiment que la littérature scientifique est assez claire pour recommander de limiter la viande rouge à moins de 500g par semaine.
Pour la seconde partie de votre questions, ce sont seulement les végétaliens qui ont besoin de suppléments. Cela étant dit, il semble que ce serait un mythe que les végétaliens et végétariens souffrent davantage de carences que les omnivores. Je vous réfère à cet article que j’ai écrit il y a quelques années et qui devrait répondre à votre quesion : http://plus.lapresse.ca/screens/1ddfe795-953f-489d-bbf5-3e31bd36071e__7C___0.html
Bonne journée,
Merci votre commentaire m’a inspiré et va m’aider à trouver la bonne variation et quantités pour mon alimentation.
Bonjour,
Je suis enseignante en secondaire 3 et lors de l’étude du système digestif, j’enseigne aux élèves que les protéines sont des constituants alimentaires (au même titre que les glucides et les lipides) et que les nutriments sont issus de la dégradation de ces constituants alimentaires (les nutriments issus de la dégradation des protéines sont les acides aminés). Dans votre article vous mentionnez que les protéines sont des nutriments ce qui m’ébranle un peu. Est-ce que je me trompe lorsque j’enseigne cette notion à mes élèves?
Merci beaucoup!
Bonjour,
Les protéines sont effectivement des nutriments. Les protéines, glucides et lipides sont appelés des macronutriments.
Bonne journée,