
Plus besoin d’aller chez A&W! Depuis une semaine, les boulettes de « viande végé » Beyond Burger sont disponibles dans la plupart des grandes chaînes de supermarchés au Québec. Il s’agit d’une nouvelle manifestation de la vague végé qui déferle sur la province. Lorsque l’industrie agroalimentaire flaire les profits potentiels, les innovations ne prennent généralement pas trop de temps à combler l’espace des tablettes.
Quand IGA a dévoilé sur Facebook que la boulette se retrouverait dans ses magasins, les commentaires se sont rapidement transformés en débat public : « Pour ou contre la viande végé? » Parce que j’aime parfois saigner des yeux, j’ai décidé de lire et d’analyser l’ensemble des commentaires laissés sur les publications de IGA pour en tirer quelques constats sur l’accueil réservé au Beyond Burger.
Ça coûte trop cher
Définitivement. À 8$ pour deux boulettes, même la viande de bœuf, qui est pourtant un des aliments les plus coûteux dans le panier d’épicerie, peut être achetée à un plus petit prix. Le montant est probablement justifié, mais ce n’est absolument pas une option réaliste comme substitut à la viande pour le portefeuille d’une grande majorité de Québécois. C’est dommage car cela donne encore l’impression que manger végé est plus dispendieux que de manger de la viande, ce qui est totalement faux.
Cela étant dit, à ce prix, ça vaut quand même la peine de l’essayer au moins une fois dans sa vie. À mon avis, c’est peu payer pour avoir accès au résultat d’années de recherches et d’innovations qui ont permis d’arriver à un résultat ressemblant autant à de la viande hachée. (Je dirais que l’imitation est à 90% réussie.)
C’est meilleur pour la santé
À ce jour, la plupart des études montrent que ceux qui mangent végé sont généralement en meilleure santé que les omnivores. La boulette Beyond Meat profite donc de l’aura « santé » du végétarisme. Or, contrairement à la viande ou aux haricots, qui sont des aliments frais, cette boulette est un aliment ultra-transformé.
Ingrédient d’une boulette de viande : viande.
Ingrédients d’une boulette Beyond Burger : Water, Pea Protein Isolate, Expeller-Pressed Canola Oil, Refined Coconut Oil, Contains 2% or less of the following: Cellulose from Bamboo, Methylcellulose, Potato Starch, Natural Flavor, Maltodextrin, Yeast Extract, Salt, Sunflower Oil, Vegetable Glycerin, Dried Yeast, Gum Arabic, Citrus Extract, Ascorbic Acid, Beet Juice Extract, Acetic Acid, Succinic Acid, Modified Food Starch, Annatto (Désolé, je les ai pris sur le site de Beyond Meat et j’étais trop paresseux pour les traduire!)
Est-ce que les burgers Beyond Meat sont meilleurs pour votre santé que de la viande? Probablement pas. Évidemment, il n’existe pas d’étude comparant la santé de quelqu’un qui remplacerait tous ses repas de viande, pendant des années, avec du Beyond Meat vs. quelqu’un qui mangerait seulement de la viande. Par contre, on a PLEIN d’études qui montrent que les aliments ultra-transformés ont un effet néfaste sur la santé et qu’ils sont associés à plus de risques d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de cancers.
C’est vraiment le fun pour les végétariens et les végétaliens d’avoir accès à un substitut de viande qui leur procure du plaisir et qui peut être un bon dépanneur, de temps en temps. Par contre, comme nutritionniste, il m’apparaît de mauvais augure pour la santé publique qu’autant de produits végétaliens ultra-transformés inondent le marché : biscuits, gâteaux, croustilles, craquelins, boissons végétales, faux fromages, faux yogourts, fausses viandes… Je ne suis pas là pour faire la morale dans la vie. Chacun mange ce qu’il veut. Mais je déplore que l’industrie réussisse à faire passer ces produits comme étant meilleurs pour la santé parce qu’ils sont végé. Et mon petit doigt me dit que si la tendance se maintient, on risque de voir disparaître les bénéfices d’une alimentation végétale sur la santé au fur et à mesure que l’offre d’aliments ultra-transformés va continuer à se diversifier.
C’est polluant quand même
Mettons une chose au clair : manger a toujours un impact environnemental. Nous sommes des animaux. Nous avons donc toujours besoin de consommer de nouvelles ressources pour survivre. L’aliment à impact zéro n’existe (toujours) pas.
Oui, les boulettes Beyond Meat sont emballées dans du plastique. Mais la viande aussi est emballée… C’est donc le contenu qui doit nous intéresser. Et ici, les boulettes végé ressortent grandes gagnantes. Comparativement à du bœuf, elles génèrent 90% moins de gaz à effet de serre et demandent 46% moins d’énergie, 99% moins d’eau et 93% moins de sol à produire. Il est donc clair qu’elles ont un impact moins grand sur notre environnement. En même temps, c’est facile de présenter un aussi beau « bulletin écolo » quand on se compare à l’aliment le plus polluant de notre assiette. Une boulette cuisinée à la maison avec des haricots noirs serait probablement encore moins polluante. (Et meilleure pour la santé!)
De la viande, ça vient des animaux
Oui, la viande provient du tissu musculaire des animaux. Ainsi, les boulettes Beyond Meat ne sont pas réellement constituées de viande puisqu’elles ne contiennent pas de chair animale. Mais au-delà de la définition officielle, pourquoi les gens se sentent-ils obligés de rectifier ce fait? Qu’est-ce qui vient toucher une corde sensible, dans l’appellation « viande végé », au point d’avoir besoin de nier son existence? Est-ce l’amour de la langue française? La peur que la « vraie » viande disparaisse un jour, remplacée par des simulacres végétaux? Le sentiment d’être forcé à changer ses habitudes? Le fait de sentir qu’une tendance sociale prend de l’ampleur et qu’on ne fait pas partie de la gang?
Peut-être est-ce un mélange de tout cela, mais j’ai l’impression que c’est encore et toujours la même petite émotion qui se déclenche, chez certains omnivores, quand ils sont confrontés au véganisme. La plupart d’entre nous avons été élevés dans un monde où on considère qu’il est normal, naturel et nécessaire de tuer des animaux pour manger de la viande. (#carnisme) Les véganes rejettent cette mentalité car ils trouvent immoral de tuer des animaux. Ainsi, leur seule existence, ainsi que celle des aliments végé qui imitent la viande, remet en doute des croyances ancrées profondément. Après tout, si des gens disent que c’est mal de tuer et de manger des animaux et que moi je le fais, est-ce que ça veut dire que je suis une mauvaise personne? Dans ce contexte, ce n’est pas étonnant que des omnivores réagissent avec émotion. Et bien sûr, les véganes qui jettent de l’huile sur le feu en verbalisant ces accusations n’aident en rien l’acceptabilité du mouvement. Le négatif amène du négatif.
J’allais écrire une belle conclusion à ce billet sur le pouvoir des aliments à provoquer des réflexions et des changements sociaux, mais je crois que je n’aurais jamais réussi à conclure d’aussi belle façon qu’un des commentaires les plus likés sur la page Facebook de IGA. C’est donc sur ces sages paroles que je vous laisse.
Beyond Meat. The Beyond Burger. https://www.beyondmeat.com/products/the-beyond-burger/ (Page consultée le 5 mai 2019)
Heller M.C. et Keoleian G.A. (2018) Beyond Meat’s Beyond Burger Life Cycle Assessment: A detailed comparison between a plant-based and an animal-based protein source
Melina V., Craig W. et Levin S. Position of the Academy of Nutrition and Dietetics: Vegetarian Diets. J Acad Nutr Diet 2016;116(12)
Nardocci M., Leclerc B.S., Louzada M.L. et coll. Consumption of ultra-processed foods and obesity in Canada. Can J. Public Health 2019;110(1):4-14
une alternative incroyablement délicieuse:
https://www.ricardocuisine.com/en/recipes/6159-marie-joanne-boucher–s-oat-burgers
Merci pour la suggestion. Je vais l’essayer! 🙂
la plupart des « études » montrent ..///so much for the sources ..thanks ..
Les références se trouvent à la fin de l’article.
Les boulettes sont délicieuses .
Oui c’est cher mais le steak haché maigre est très cher aussi .
Mais c’est l’emballage qui m’a scandalisé ,c’est du suremballage.
Ça provient des Etats-Unis .
Je suggère aux épiciers d’en acheter en vrac et de les emballer eux même .
Et pourquoi pas en faire sur place .?Si les américains sont capables on l’est aussi .
J’imagine que ça sera éventuellement quelque chose de possible s’il y a une demande des consommateurs et que ça se fait déjà ailleurs. À suivre! 🙂
J’ai fait cette recette et je l’ai trouvée ordinaire. Sans compter qu’autant de féculents dans une boulette qu’on consomme déjà avec du pain, c’est pas la meilleure option.
J’aimerais savoir ce qu’il en est du taux de sodium dans le Beyond Meat. J’ai lu de plusieurs sources qu’il contenait beaucoup plus de sel qu’une boulette de viande. Est-ce vrai ? Ce serait dommage, car elles sont excellentes !
Si on prend une boulette de viande avec rien d’autre, alors oui, Beyond Meat contient plus de sel… Mais pour moi, ce n’est pas le sel qui est réellement le problème. C’est plutôt qu’il s’agit d’un aliment ultra-transformé contenant de nombreux ingrédients artificiels et ayant subit des transformations industrielles.
Viande = composés d’azote, enzymes, lipides, glucides, vitamines, minéraux, eau. Prétendre que le seul ingrédient d’une boulette de viande c’est « viande » pour ensuite disséquer en détails le produit qu’on veut critiquer, c’est indigne d’un gars qui prétend être nutritionniste. En anglais on dirait «Throwing your credibility down the drain»…
Merci pour votre commentaire, mais malheureusement votre analyse n’est pas tout à fait juste. La majorité des ingrédients listés dans la boulette Beyond Meat contiennent eux aussi une planoplie de molécules comme des lipides, glucides, protéines, vitamines et minéraux. Si je les avais disséqués de la même façon que vous le faites avec la viande, la liste aurait été 50 fois plus longue.
C’est excellent. Quelle bonne fin de texte ! J’adore haha
Merci beaucoup, c’est gentil! 🙂
Bonjour Bernard,
Voici une deuxième recette de burger sans viande. Pour l’avoir essayer, ça fonctionne aussi bien avec un reste de riz brun.
https://wendypolisi.com/black-bean-quinoa-burger/#wprm-recipe-container-18755
Je ne vais pas commenté le Beyond Meat; j’ai fait la promesse que ma troisième montées de lait sur le sujet serait la dernière, alors je me tais.
Mais, végétarien, végétalien ou omnivore, faut juste manger de la vrai nourriture. « In the Defense of Food ». Michael Pollan
Merci beaucoup et j’adore votre conclusion! 🙂
Bonne journée,
Oui, il faut toujours analyser les ingrédients composant un aliment que celui-ci soit végé ou non. La question que je me pose concerne la protéine végétale texturée. Je lis des choses très contradictoires. Est-ce pour comme protéine ou est-ce trop traité chimiquement?
Merci
Bonjour,
Pour être honnête avec vous, j’ai les mêmes questionnements. C’est dans mes plans de me pencher davantage sur le sujet prochainement.
Bonne journée,
Monsieur Lavallée,
Quand vous dites « Les véganes rejettent cette mentalité car ils trouvent immoral de tuer des animaux », vous vous trompez un peu. Je dis un peu, car les purs et durs vous diront que vous avez raison. Les plus nuancés vous diront qu’en partant de la prémisse mis de l’avant par les véganes, que l’humain EST un animal et qu’ainsi les droits qui lui sont conférés doivent être étendus à TOUS les animaux et bien, que L’INVERSE EST AUSSI VRAI, que les droits conférés aux animaux doivent être étendus à l’humain. Ainsi, un humain qui, comme un animal, chasse un animal sauvage pour se nourrir, a le droit de manger cet autre animal. Ce n’est donc pas le fait de tuer un animal qui est nécessairement immoral, c’est la vie qu’a eu cet animal avant de mourir et de la façon et la raison pour lesquelles il est tué. Il ne faut pas oublier l’exploitation sans mise à mort qui est aussi immorale (lait et oeufs).
Je vous avoue que même si je crois fermement à ce principe, je n’irais pas à la chasse et me contenterai de me nourrir de végétaux PARCE QUE JE PEUX.
Pour ce qui est du Beyond burger, il est cher et pas super bon, l’ayant essayé chez A&W quelques fois. Les burgers « Yves » en paquet multiple que j’achète chez Costco continueront de satisfaire mes envies de burger ponctuelles, et ce, j’imagine sans avoir un profil santé à tout casser, mais avec un prix d’environ 0,75$ la galette, disons que c’est un « no brainer » !
Finalement, pour tous ceux qui choisissent de manger de la viande : peu importe ce qu’on en dit de ces versions plus ou moins bonnes au goût ou pour la santé et à des prix parfois limitant leur accès, c’est comme pour le recyclage, CHAQUE GESTE COMPTE ! Vôtre portefeuille ou vos papilles gustatives font que vous n’en mangerez qu’à l’occasion ? Eh bien je vous dis un gros MERCI au nom de tous nos amis, vous aurez contribué à diminuer leur souffrance.
Bonjour,
Merci pour votre avis et vos précisions! 🙂
Bonne journée,
La raison pour laquelle je me réjouis de voir ce produit arriver en épicerie et que son prix m’importe peu est que j’ai une intolérance sévère à la viande de boeuf. J’ai essayé à peu près toutes les boulettes végé sur le marché et la Beyond Meat est de loin celle que j’ai préférée en matière de goût et de texture. Je ne suis franchement pas une fan de l’imitation à tout prix qu’on trouve chez plusieurs marques de produits végétariens, mais force est d’admettre que ce produit est réussi et que j’aurai du plaisir à le consommer 2-3 fois par année.
Merci pour avis! 🙂
Bonne journée,
Très intéressant comme billet! Avec des statistiques qui veulent tout dire. Seule commentaire négatif: j’aurais comparé la boulette beyond meat avec une boulette de viande du A&W au lieu d’une boulette faite maison♀️ Sinon pour vrai j’ai rarement du fun à lire un article et là j’en ai eu et je vais me coucher moins naisaiseuse à soir
Merci pour votre commentaire! 🙂 Comme elle est disponible pour être achetée en supermarché, je voulais la comparer à une boulette que je pourrais acheter en supermarché. Quand la boulette a fait son apparition au A&W, je ne m’y suis pas intéréssé, parce que ça reste un resto de fast-food, et donc personne n’a la prétention de dire que c’est bon pour la santé.
Manger santé c’est manger les fruits et légumes dans le forfait dans lequel la nature nous les livre. Les aliments transformés ne sont pas santé. C’est le principe qui doit nous guider. Mais étant un ancien omnivore avec le souvenir du plaisir de manger un bon hamburger à la viande, maintenant vegan depuis plus de 10 ans, un petite écartade de temps à autre pour un produit transformé qui me permet quand même de respecter le véganisme, pourquoi pas. Et le beyond meat est la meilleure imitation que j’aie goûtée jusqu’à présent et de loin.
Merci pour votre commentaire! 🙂
Bonjour,
Je suis passablement sceptique sur l’analyse concernant l’impact environnemental de ces boulettes de purée de pois aromatisées (arôme naturel… on ne dit pas quel arôme d’ailleurs, et si c’était du jus de viande ???) ultra transformées…
Il y a une masse d’ingrédients entrant dans la composition, dont certains ne poussent pas sous nos latitudes (canadiennes ou francaises, genre l’huile de coco), qui demandent des processus industriels importants (extraction de cellulose de bambou, production de maltodextrine, la glycérine, etc…). A ceci il faut ajouter l’empreinte carbone du transport de toute ces matières premières jusqu’à l’usine qui les produira, éventuellement dans un autre pays…
Je ne vois pas comment ce type de produit peut être écologiquement plus intéressant qu’un boeuf élevé à l’herbe et au fourrage de la région, abattu et consommé dans le même pays/province.
Un tel produit est pour moi un non-sens, que ce soit écologique ou nutritionnel. Il faut réduire notre consommation de viande, possible. Manger plus de légumineuses, très clairement. Mais recourir à ce genre de procédés purement marketing à l’intérêt écologique et nutritionnel douteux… Non.
Le végétarisme, manger végétarien, a du sens quand on prend les produits bruts, qu’on recoure à des recettes savoureuses faites maison, sans ces adjuvants destinés à faire « comme si ».
Bonne fin de journée,
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. 🙂 En fait, le rapport dont je parle tient compte, dans son analyse, des ingrédients, de leur production et de leur transformation, mais pas du transport. C’est avec ces données qu’ils arrivent à la conclusion que la boulette de boeuf demande plus de ressources et génère plus de pollution que la boulette Beyond Meat. Mais je suis évidemment d’accord avec vous qu’il vaut toujours mieux miser sur les aliments les plus frais possible!
Bonne journée,
J’ai goûté le Beyond Burger et je l’ai trouvé très bien. C’est un produit qu’on doit consommer à l’occasion, comme on le ferait pour un hamburger avec de la viande de boeuf. L’essentiel à retenir est que la consommation de viande doit être réduite afin d’améliorer sa santé, de protéger l’environnement et de réduire la souffrance animale. La viande n’est pas essentielle à la santé. On peut très bien s’en passer. J’ai plusieurs recettes de boulettes imitant la viande, dont la recette partagée de l’émission Ricardo et aucune n’est aussi bonne que la Beyond Meat. J’ai dû toutes les modifier pour arriver à obtenir une boulette qui a du goût.
Merci pour votre commentaire!
Bonne journée,
J’aimerais ajouter l’apport en protéines de la boulette Beyond Meat (20 g par portion). Et elles sont sans cholestérol et contiennent presque la moitié moins de gras saturés. Sans compter qu’elles contiennent beaucoup plus de fer qu’une boulette de boeuf. Pour moi, payer quelques dollars de plus pour satisfaire une envie de hamburger occasionnelle est peu cher payé si je réduis le nombre d’animaux tués et l’impact sur l’environnement.
Merci pour votre commentaire. Malgré sa valeur nutritive, il reste que c’est un aliment ultra-transformé, donc qui est à limiter d’un point de vue de la santé.
Moi si ça me « gosse » c’est premièrement une question grammaticale, et ensuite, c’est que je ne comprends pas pourquoi ils tiennent à écrire viande alors que ç’en est pas et qu’ils sont contre la viande? Ne devraient-ils pas vouloir éviter que leurs produits soient assimilés à de la viande? En plus, c’est comme s’ils admettaient avoir besoin d’un aliment qui s’en rapproche le plus possible, mais bon, je comprends que plusieurs le disent que c’est pas qu’ils n’aiment pas ça, mais que c’est pour éviter de tuer des animaux… ce que je déplore surtout, c’est quand certains évoquent l’argument santé et que je vois ce qu’on vend au supermarché ç’a pas l’air naturel !
« Est-ce que les burgers Beyond Meat sont meilleurs pour votre santé que de la viande? Probablement pas. »
C’est certain que c’est meilleurs pour la santé si tu retire les effets pro-cancer de la protéine animale et tu retire le cholesterol qui est à la base de nos top killers (maladies cardiaques, strokes, alzheimer’s…).
Même si le taux de gras et les calories sont les même, c’est quand même pas rien d’enlever le cholestérol et la protéine animale de l’équation.
Bonjour,
En fait, c’est une fausse croyance que la viande est toxique pour l’être humain. Nous en mangeons beaucoup trop dans les pays industrialisés, ce qui a des conséquences néfastes, mais il reste qu’en petite quantité, il n’y a rien à craindre. Les produits ultra-transformés, comme la boulette Beyond Meat, sont également associés à des problèmes de santé comme les maladies du coeur, l’obésité et le diabète.
Bonne journée,
Pour votre information Beyond meat veut dire Au-delà de la viande.
J’ai essayé le Beyond meat burger et la saucisse Beyond meat et au point de vue gout j’ai bien aimé.
Gras: La boulette crue me dégoute mais j’aime comment elle réagit sur le BBQ, très semblance a de la viande. L’effet vient de l’ajout d’huile de noix de coco, qui est un gras très semblable au gras animal. Pas très santé mais pire que le gras animal.
Sel: Étant donné que la boulette est déjà sale, j’évite d’en ajouter. Au final , la quantité de sel est semblable à la viande car la plupart des gens utilise une épice a BBQ a haute teneur en sel.
Prix / environnement : Ils faut qu’il vende en paquet de 4 boulettes pour le même emballage et prix que les 2 boulettes.
Transformation: Je ne suis pas d’accord qu’un produit transformé est nécessairement nocif pour la santé, ça dépend des ingrédients. A ce compte, plusieurs recettes de grand-mère sont des produits ultra-transformé.
Végétaliste: Je suis omnivore mais je déteste la prédation. Je me plais a pensé que quand je mange végétarien, je sauve un animal. Des gens sont hypocrite, ils mangent de la viande à tour de bras mais sont dégouté quand ils voient un chasseur tuer un animal. Au moins la proie du chasseur a vécu une belle vie avant de servir de repas contrairement au bétail.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire et votre analyse sensorielle de la boulette! 🙂
Par rapport aux aliments ultra-transformés, c’est important de les distinguer de ce que nous cuisinons à la maison. Un aliment ultra-transformé est une concoction industrielle qui utilise des ingrédients qu’on ne retrouve pas dans nos cuisines de manière générale, comme des huiles hydrogénées, des additifs, du sirop de glucose-fructose, etc. Ils vont également subir des transformation qu’on ne peut pas faire dans nos cuisines comme l’extrusion, l’interestérification, l’hydrogénation, etc. Bref, ce n’est pas du tout la même chose que les recettes de nos grand-mères.
Bonne journée,
Imaginons que des extra terrestres arrivent sur terres. Une intelligence supérieur capable de contraindre la race humaine. aimerais tu mieux qu.ils mangent du beyond meat ou tes enfants? il n’y a pas de propbleme avec les carnivore car , il ne concidere pas la vie sauf humaine comme aillant un importante. Aussi, le discours est je suis, mes aiyeux l etait cest normal. les animaux carnivore le font pourquoi pas moi. mes chiens sont carnivores et ils ne tuent pas les chats ou souris car, ils sont sortient de leur condition de subdistances. exactement comme nous. nous sommes des animaux civics, sociaux. il n y a plus besoin de tuer des animaux pour vivre en santé. enfin, je suis convaincu que pour une élévation des humains sce passage est crucial pour l’.évolution de la race. jai fait plussieurs théories et toutes arrivent au meme , pour élevé la conscience humaine, il n y a pas d autres choix et de considere la vie autres que humaines importante
Merci pour votre commentaire. Effectivement, ces produits répondent clairement aux besoins de ceux qui ne désirent pas consommer de produits venant des animaux.
Coucou,
Je suis omnivore mais tout a fait en paix avec toutes les autres formes d’alimentation. Cependant quand on compare le prix des burgers beyond meat, au regard de leur prix, j’aimerai qu’on puisse avoir une analyse juste avec une viande au meme rapport de prix. A ce prix là, j’achete de la viande de vache élevée en plein air localement et qui ne mange que de l’herbe et du foin… son impact ecologique est bien plus faible que la viande (que je refuse de consommer) élevée en batterie, qui ne voit jamais le jour, qui mange des granules venant de je ne sais où et qui est élevée dans je ne sais quel pays. Sans compter que ma viande est non emballée.
Alors certes on parle de produits très chers… mais comparont ce qui est comparable non 😉 ?!?
Bonne journée à tous.
Bonjour,
C’est un bon point! Effectivement, l’analyse environnementale se faisait avec de la viande de boeuf « industrielle » car c’est celle qui est la plus facilement disponible sur le marché, mais les chiffres pourraient être différents si on se tournait vers de la viande de pâturage.
Bonne journée,
Monsieur Lavallée, je partage votre opinion que les burgers beyond meat ne sont pas une panacée santé. Ceci étant dit il faut arrêter de mettre tous les aliments transformés dans la même catégorie.
Je transforme des aliments dans ma vitamix tous les jours et je m’en porte très bien:). Le problème c’est quand on enlève des éléments nutritifs des aliments et qu’on en rajoute d’autres qui n’ont aucun bienfait. Les vrais aliments ultra-transformés contiennent des aliments rafinés dont les nutriments ont été retirés et sont bourrés de sucre, de sel et d’huile. Ces aliments sont un réel problème pour la santé.
Dans le cas des boulettes Beyond Meat je ne pense pas que le problème est le fait qu’elles soient transformées. Je proposerais que le bémol est dû à la grande quantité de sel et de gras, notamment de gras saturé, qu’elles contiennent.
Bonne journée.
Bonjour,
Vous avez tout à fait raison. Lorsqu’on parle d’aliments ultra-transformés, on fait référence à des produits qui contiennent des ingrédients artificiels et qui subissent des transformations industrielles. Ce sont effectivement eux qui devraient être consommés le moins souvent possible, d’un point de vue de la santé.
Un smoothie n’est pas un aliment ultra-transformé quand il contient seulement des fruits et légumes broyés.
Merci pour votre commentaire!
Super,
Vive le web libre et les esprits libres. J’adore. Moi, j’ai un problème de reins, alors je voulais seulement m’assurer que je ne remplaçais pas mon problème par un autre , et de fait !
Quant aux religieux, fanatiques et autres contrôle freak, si l’on extrapole votre logique de la pureté et de l’harmonie des êtres vivent entre eux, sachez que les hindous prétendent depuis des millénaires que les plantes ont aussi des émotions ! Chose que la science a en partie démontrée récemment. Les Incas allaient même jusqu’à donner une conscience aux objets qui se sont un jour rebellés contre l’humanité !!! Faudrait se suicider pour avoir bonne conscience 😉
Il y a trois véritables problèmes : #1 surpopulation, #2 monoculture à grande échelle avec pesticide et engrais chimique, et les deux pourraient être réglés facilement si notre sacrosainte ambition mercantile sans limites n’était pas le #3 problèmes !
Merci Bernard!
Merci pour votre commentaire!
Bonjour,
votre billet est intéressant, je l’ai trouvé pesé et modéré, ce qui est loin d’être la norme sur Internet. je suis tombé dessus par hasard suite à une expérience culinaire que j’ai eu dans un Tim Hortons (j’ai gouté un burger Beyond Meat).
Pour mon expérience je dois dire que c’est la chose la plus (je vous prie de m’excuser pour le terme) dégueulasse qu’il m’est été donnée à manger jusque là.
Pour ce qui est de l’appropriation des noms par la cuisine vegan, en revanche vous passez sur le fait qu’il s’agit avant tout de marketing : on a un industriel qui souhaite vendre sa marchandise au plus grand nombre, d’où la « tromperie » sur les termes.
Je pense malheureusement que ce marketing est contre-productif pour la cause vegan (dont je ne fais pas partie, notez bien) : à singer des habitudes alimentaires, la cuisine vegan ne peut pas se construire comme culture indépendante avec son identité propre. Ce qui est dommage.
Comme vous dites ici : ce n’est que mon avis 😉
Bonjour,
Merci pour votre réflexion que je trouve bien intéressante.
Bonne journée 🙂
Cher nutritionniste urbain, pourriez-vous m’indiquer pourquoi mon commentaire n’a pas été publié? Je suis sûr que vous pouvez le retrouver avec mon adresse courriel. Serait-ce parce que je remets en question la rigueur de votre analyse? Sommes-nous dans une discussion scientifique ou est-ce un blogue dogmatique de celui qui croit détenir la vérité absolue?
Salutations,
Bonjour,
En fait, je suis d’accord avec votre dernier commentaire, c’est simplement que je manque de temps pour répondre rapidement à tout le monde, mais je viens de faire un blitz ce matin.
Bonne journée!
Bonjour, je voulais corriger votre commentaire concernant les « faux yaourts » et les « faux fromages » qui, dites-vous, sont ultratransformés. La plupart des yaourts nature végétaux (par exemple, marque Sojade ou Alpro, en France) contiennent eau, soja (ou coco ou amandes), pectine, ferments, donc pas d’ultra transformation. Par contre, les versions végétales de grandes marques laitières (type Yoplait, Danone) contiennent de l’amidon transformé, responsable d’une texture visqueuse que je n’aime pas. Pour les « faux-mages », on trouve en France des fromages affinés dont les ingrédients sont noix de cajou (ou amandes), eau, sel, ferments. On reste proche du produit brut. Concernant les burgers, en tant que végétalienne, je n’en achète jamais parce qu’ils sont ultra transformés, chers et pas toujours bons, alors que c’est si facile et économique de faire une grosse quantité de mélange à burger à partir de céréales, amandes, tofu nature, graines, légumes, herbes aromatiques, épices…
Merci pour votre commentaire!