
Hier se tenait l’événement que j’ai organisé sur Facebook : Le 27 août, j’achète un aliment québécois!
Cet événement avait pour but de sensibiliser les Québécois à l’importance d’encourager les producteurs d’ici et de montrer la diversité et l’abondance des produits du Québec, surtout pendant cette période des récoltes. En moyenne, environ 1/3 des aliments consommés par les Québécois proviennent d’ici. C’est peu. Trop peu.
Selon un calcul d’Agri-Réseau, si chaque Québécois remplaçait 30$ par année d’aliments étrangers par des aliments produits ici, le Québec récolterait plus de 1 milliard de dollars en 5 ans. Bref, nous avons collectivement le pouvoir de changer les choses!
En quoi consistait l’événement?
Les participants étaient invités à acheter des aliments du Québec et à se prendre en photo avec ces aliments. Ils pouvaient ensuite publier la photo sur le mur Facebook de l’événement en utilisant le mot-clic #alimentsQc.
Près de 4500 personnes ont participé à l’événement et des centaines de photos ont été partagées. Je dois vous avouer que j’avais une petite larme à l’œil en voyant cet élan de solidarité pour la cause. C’était vraiment beau de voir des gens de partout au Québec se rendre dans les marchés publics, chez les agriculteurs, chez les transformateurs ou dans les supermarchés pour acheter des aliments québécois. En prime, ça a donné un répit de « Ice Bucket Challenge » à mon fil d’actualité!
Je vous invite à aller voir les photos sur le mur de l’événement. Attendez-vous à un raz-de-marée de maïs, de framboises, de fraises et de bleuets. Je crois que les Québécois ont un parti pris pour certains aliments!
Et maintenant, on fait quoi?
Plusieurs personnes l’ont souligné, ce n’est pas que le 27 août qu’il faut acheter des aliments du Québec. Chaque semaine, nous pouvons faire un effort pour acheter des produits d’ici et participer à l’économie de la province. Il est totalement utopique de croire que nous serons un jour auto-suffisants. De toute façon, j’aime beaucoup trop les bananes, le café et le chocolat pour pouvoir leur dire adieu du jour au lendemain! Cependant, avant d’en arriver là, on a encore un grand bout de chemin à parcourir.
En terminant, j’aimerais vous remercier tous d’avoir pris part à ce mouvement collectif. L’événement a été lancé un soir, un peu sur un coup de tête, en me disant qu’il était temps qu’on utilise le pouvoir des médias sociaux pour des initiatives positives en alimentation. Je ne m’attendais pas d’avoir l’appui d’autant de Québécois et même d’organismes et d’entreprises. Merci du fond du cœur, sans vous, cet événement n’aurait jamais été possible!